Jean Rives (1802-1887) dit « Jeannet » est sonnetier à Rivel. Son fils Charles Antoine (1855-1932) dit « Rivetou » ou « Ribet » dont les factures sont au nom d’Antoine Rives lui succède. Le fils d’Antoine, Jean-Antoine Rives (1888-1978), appelé Jean Rives, a exercé jusqu’à l’âge de 23 ans soit en 1911. En 1965, il conduit la visite qui a permis l’article du Midi-Libre.
Antoine Rives et sa femme Eugénie. Le mari d’une de leurs filles tient le « moule ».
Jean Rives en 1965, Photo Le Midi Libre.
Justine Rives (1899-1983), fille d’Antoine Rives et son neveu Pierre Dantoine lors de l’opération qui consiste à jeter les moules dans l’eau.
Lionel et Madeleine, petite-fille d’Antoine Rives. La porte de sa maison s’appelle L’Esquelha en honneur de ses ancêtres.
La maison où se trouvait l’atelier et l’habitation d’Antoine Rives, la Font d’Amont, soit la fontaine d’amont.
Jean Calvet, frère de Madeleine, petit-fils d’Antoine, actuel propriétaire.
En-tête de facture d’Antoine Rives
Article en occitan par Madeleine Lê Phat Vinh, petite-fille d’Antoine Rives
Découpe des cloches
Borrombil ou borromba au fond, mijanas de chaque côté, tindarèlha devant le borrombil, picarol pour la petite. Photo Madeleine Lê Phat Vinh.
Tindarèlha et éléments de petit borrombil. Photo Madeleine Lê Phat Vinh.
Tindarèlha et éléments de petit borrombil. Photo Madeleine Lê Phat Vinh.
Tindarèlha, mijana et éléments de petit et plus gros borrombil. Photo Madeleine Lê Phat Vinh.
Tindarèlha, mijana et éléments de petit et plus gros borrombil. Photo Madeleine Lê Phat Vinh.
Eléments de petit et plus gros borrombil. Les esquelhers de Rivel ne disposaient pas de presse et façonnaient les redons à la main. Photo Madeleine Lê Phat Vinh.
Eléments de petit et plus gros borrombil. Photo Madeleine Lê Phat Vinh.
Borromba, borrombil : bombée, redon. Contrairement aux sonnaillers de l’Hérault qui emboutissaient les redons avec une forme, les esquelhers de Rivel ne disposaient pas de presse et façonnaient les borrombils à la main.
Borromba destiné au meneur du troupeau lors de la transhumance. Les esquelhers de Rivel pratiquaient un laitonnage généreux.
Borromba de forme particulière qui existait aussi en petite taille.
Cairada : carrée, métaou en béarnais
Cairada pointillée
Cairada
Bélière confectionnée avec une bande de tôle. La forme de la bouche, presque rectangulaire l’apparente à la métaou béarnaise (la Pyrénéenne) plutôt qu’à la Bordelaise à bouche ovale et plus épaisse de tôle.
Cairada pointillée
Cairada pointillée
Anse de cairada pointillée
Cairada lisse
Cairada lisse
Bélière et bouche ovale s’apparentant à la Bordelaise.
Mijana : allongée à bouche ronde. Appellé ainsi à Rivel parce qu’elle était prisée dans la région de Mijanès (Ariège). Aubagnac l’appelait Pique d’Andorre.
Mijana pointillée
Mijana de profil. On apprécie la finesse de la réalisation.
Mijana pointillée
Bouche ronde et bélière
Bouche ronde et bélière
Mijana et tindarèlha. Photo Madeleine Lê Phat Vinh.
Mijana et tindarèlha. Photo Madeleine Lê Phat Vinh.
Mijana et tindarèlha. Photo Madeleine Lê Phat Vinh.
Tindarèlha : trapézoïdale à bouche rectangulaire, plus large aux épaules.
Tindarèlha pointillée d’un coeur surmonté d’une croix, agrandie. Photo Madeleine Lê Phat Vinh.
Tindarèlha pointillée d’un coeur surmonté d’une croix.Photo Madeleine Lê Phat Vinh.
Bouche rectangulaire de la tindarèlha. Photo Madeleine Lê Phat Vinh.
Tindarèlha pointillée, taille réelle.
Tindarèlha, revers.
Tindarèlha de profil finement réalisée et généreusement laitonnée.
Tindarèlha de profil
Bouche et bélière de tindarèlha
Tindarèlha, taille agrandie.
Tindarèlha, taille agrandie.
Tindarèlha, taille agrandie.
Tindarèlha à bouche plus ovale et bélière caractéristique de l’atelier d’Antoine. Taille agrandie.
Bélière de tindarèlha. Taille agrandie.
Cairada avec marque : intriguante, cette marque est en réalité celle du fabricant de la tôle ACIERDOUX en bas et GU (?) en haut. Antoine a ménagé cette marque pour qu’elle s’intègre parfaitement avec la cloche.
Madeleine Lê Phat Vinh, petite fille d’Antoine Rives avec une cairada montée sur un collier pyrénéen.
Cairada avec une marque dans un cercle en bas à gauche.
Cairada, revers.
Battant réalisé avec une dent de cheval (?).
Cairada de profil
Détail de la marque obtenu par traitement photographique : ACIERDOUX
Détail de la marque obtenu par traitement photographique : ACIERDOUX en bas, GU (?) en haut. Peut-être un fabricant à rechercher à Toulouse.
Coscaros : grelots. En raison de l’absence de catalogue, il est difficile de connaître le modèle produit par Antoine. Néanmoins, ce grelot conservé à la Font d’Amont a toutes les chances de provenir de l’atelier.
L’entretien avec Madeleine Lê Phat Vinh, petite-fille d’Antoine Rives
