Fondeurs du Mans

Les clochettes et les grelots du Mans (Sarthe) sont repérés par les collectionneurs grâce à quelques factures et des catalogues. Absentes de signatures, elles sont difficiles à identifier.

Deux articles parus dans « La Vie Mancelle & Sarthoise » N° 408 et 422, écrits par Caroline Latouche-Delaperrelle permettent de tracer la succession des raisons sociales et les adresses des fonderies.

En 1847, Ferdinand Loefler s’installe Grande-Rue au Mans. A son décès (1872 ?), sa veuve s’associe avec Pierret et Quellier qui possèdent un magasin à Paris, 17 rue Notre-Dame-de-Nazareth.

Catalogue de juin 1873

 

Lettre de janvier 1876

L’entreprise s’installe, au 50, rue des Cochereaux au Mans en 1880. La fonderie exerce diverses activités (voir articles cités plus haut). 35 ouvriers réalisent des grelots, des timbres et des clochettes. On surnomme cette fonderie « Les grelots ».

En 1904, Paul Leblond reprend l’affaire et emploie 75 ouvriers. En 1907, il créé des timbres pour les bicyclettes.

Datées 1924 à 1956, on trouve des factures et des catalogues intitulés « AEL, Anciens établissements Leblond », même adresse, 50 rue des Cochereaux, Le Mans, et même numéro de tél. : 1.30. L’entreprise dispose d’un magasin à Paris 3e , 37 rue Meslay. Il s’agit probablement d’un simple changement de nom d’entreprise.

Selon Caroline Latouche-Delaperelle, après 1945, la fonderie Leblond se spécialise dans la production de pièces en fonte. En 1984, l’entreprise, mise en liquidation judiciaire, est reprise par les employés, sous l’intitulé « Société nouvelle des fonderies Leblond ». Elle cesse son activité en 2009, les bâtiments disparaissent en 2012.

 

Articles récents