Emile Aubagnac

Au début du XXe siècle, Emile Granier, homonyme et ouvrier des sonnaillers Granier, s’installe à son compte à trente mètres du four de son ancien patron. Son activité est suffisamment  prospère pour payer des études de médecine à son fils. Avant la guerre de 14-18, il forme Emile Aubagnac (1892-1966). Incorporé en 1914 il ne reviendra qu’en 1920. Emile Granier souhaite en faire son successeur et lui conserve la forge et la clientèle. A son retour, il ne dispose que d’un petit four permettant de cuire un seul pain de cloches à la fois. Il se marie avec une fille du hameau de Castanet-le-Bas et y installe son atelier, toujours visible. Il forme son fils Albert et en 1950, Rémy Bonnel âgé de treize ans. Emile décède en 1966. Albert continue l’activité avec sa femme Eliette, ses fils Guy et Michel. Grâce à Guy Brun, nous possédons un beau reportage daté de 1979. Décédé en 2005, Albert Aubagnac a fabriqué des sonnailles jusqu’à la fin de sa vie, Guy n’a pas souhaité continuer l’activité. L’incontournable musée de la Maison Cévenole de Saint-Gervais-sur-Mare présente une partie consacrée aux sonnailles utilisant largement des données sur l’atelier Aubagnac. On peut y voir  la production, le banc de sonnetier, etc.

 

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